Extrait du journal

Par notre fédération de la Seine et son président, j'adresse notre commun hommage au peuple républicain de Paris. On a pu croire à certaines heures qu'il sommeillait ; dans le silence auquel il s'était contraint, on n'entendai plus que les défis des adversaires du régime, les provocations au meurtre, les appels à la guerre civile, les menaces des serviteurs de l'argent. On pouvait se demander ce qu'était devenue celte grande force qui, aux heures héroïques de notre histoire, s'est portée au secours de toutes les idées généreuses. Mais, suivant un mot célèbre et toujours Vrai, le peuple a des entrailles ; il s'est ému des attaques dirigées contre nos institutions démocratiques....