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Extrait du journal
Je pensais il y a quelque temps que la chute de PUniversité pourrait avoir pour résultat d’anéantir en France la faculté rationnelle. Or, disais-je, c’est là une chose désolante, et tout à fait contraire aux progrès de l’humanité. Je tiens encore à la majeure, mais j’ai abandonné la mineure. Dans l’appréciation de ce qui est réellement progrès par rapport à l’humanité, il faut tenir compte du progrès relatif à nous et du progrès absolu. Je suppose une route qui va de A en B par des innombrables circonvolutions, tellement pourtant qu’il n’y en ait pas d’autre. Celui qui les suit quand la route revient sur elle-même, relativement à nous recule et s’éloigne du but, mais, absolument parlant, il s’en approche, puisque ce recul était nécessaire. De même dans l’humanité, voici quelque chose qui va la faire reculer énormément; n’ayez pas peur, c’est pour avancer, car en se relançant, elle saute toujours plus haut qu'elle n’était tombée. Ce n’est pas une pure élasticité inerte où le remaniement égale la longueur de chute, c’est une force interne faisant la réaction toujours plus grande que l’action. Tel état était, dites-vous, plus favorable à son développement. Qu’en savez-vous? si la chute relative qu’elle fera en tombant n’est pas la condition nécessaire, pour la mettre à un autre point de vue, bien plus important et plus près de son terme? Laissez-la filer elle-même son cocon. C’est...Espace abonnés
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