Extrait du journal

L'année finit bien tristement; pas de mouvement, pas d'affaires, nulle espérance ; tout est languissant et morne. Ce pauvre Paris décapitalisé ne se relèvera pas de sitôt de sa ruine: on passe autour de la moderne Babylone, que sou chemin de 1er de ceinture entoure comme un cordon sanitaire,— Et noves Sty.r inh-rfusa cornet; — quelquefois on se hasarde à traverser en courant ce foyer de pestilence, on ne s'y arrête plus. Faut-il s’en étonner? Eh! que voulez-vous que l'Europe vienne (faire chez nous, quand nos ministres, nos orateurs officiels, nos journalistes en vogue, lui répètent soir et matin que le volcan sur lequel nous dansons depuis si longtemps est tout prêt d'éclater? L'Europe se détourne de nous avec effroi, le travail n'a plus confiance en nous, 1 oisiveté luxueuse et dépensière nous dédaigne; et l'on s'étonne, après cela, que les affaires ne marchent pas, et l'on cherche au loin, ambitieusement, pour expliquer ce phénomène qui est notre ouvrage, les grandes raisons internationales; on allègue les crises européennes et américaines; mais accusezvous donc vous-mêmes, Français incorrigibles! (.est vous qui exhortez l'Europe à avoir peur de vous. L Europe vous croit : à qui la faute?...