Extrait du journal

A quelques mois des élections législatives, il n’v a pas une faute à commettre. Socialistes S.F.I.O. et radicaux valorisions qui se montraient le poing au lendemain des élections de Bergerac et autres lieux, s’accusant réciproquement de félonie, en sont aux baisers Lamouette à présent. Ils s'apprêtent ensemble, à exploiter les difficultés nées de la crise mondiale pour exaspérer les électeurs et leur faire accroire que tout le mal vient du gouvernement et non de causes qui échappent à sa volonté. Responsables de la redoutable crise financière de 1926, dont les contribuables paient encore et paieront longtemps les conséquences, ils accusent déjà le gouvernement Laval de leurs propres fautes....