Extrait du journal

C. est un fait bien remarquable que la différence des armes que paraissent vouloir employer les deux partis opposes. Les hommes qui .->• proclament les champions de l’ordre sont précisément ceux qui se font un appui de la vio lence et qui mettent la légalité au bout de leurs baïonnettes. Ceux qu’ils accusent d’avoir été des fauteurs de désordre et d’aiiareltie, marchent an vomba' armé* nniutiemeti; de la justice de leur droit et de l’autorité de la raison. Qui aurait jamais pu cioire que les rôles pouvaient être ainsi intervertis ? C’est qu’en réalité ils ne l’ont peut être pas été autant qu'on prétend le faire croire. Maintenant que le pouvoir réunit ses légions bardées de 1er et les pousse contre «les hommes désarmés, la violence est palpable. On n’a pas besoin de bivouaquer dans une s.db* d'audience pour prou ver le fondement d'une accusation. Qui pourrait fixer aussi nettement les tôles dans les cvéneutuus du mois d'avril ? Assurément rien ne s’opposera à ce que [ accusation ne soutienne que tout le droit était de son côté; que des hommes d’armes défendaient l’autorité constitutionnelle, etc. etc. Mais il sera libre aussi à la défense de tout contester/ Le droit, pourra-t elle dire, était tout de mon côte ; je défendais la souveraineté populaire violée dans l’un de ses droits principaux, celui d association. Or, la souveraineté populaire est supérieure à tous les autres droits.» 1...