Extrait du journal

Nicolas 11 pouvait terminer sa vie allègrement, entre un quelconque Raspoutme et les liqueurs dont on prétend qu’il usait. Il l’et conduite dans l'insouciance qu’il semble avoir cultivée toujours, indifférent aux crimes commis en son nom et tremblant pour sa lugubre peau plus que pour les destins de son peuple. Mais qu’on le représente aujourd’hui comme l'homme qui pleurait sur les malheurs de Troie, comme le bon souverain, le citoyen fidèle et pur ! Pour qui nous prend-on ? La haine des bolcheviks conduit à d’étranges raisonnements. Nous ne nous souviendrons que des sinistres prodromes, des gibets et des groles, des longs convois qui s’acheminaient sans cesse vers Гехіі sibérien. F.t son peuple qui souffre au milieu des convulsions révolutionnaires lui doit l’anarchie, la misère, les concessions, les trahisons qui l’ont conduit ù l'infortune....