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La Vie nouvelle, 10 décembre 1937

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La Vie nouvelle
10 décembre 1937


Extrait du journal

Il est clair que sous les formules pompeuses se dissimule mal le désarroi des idées. Nous avons vu se répéter trop souveut le même procédé pour nous laisser aller encore à aucune illusion, .le ne veux pus évoquer les épisodes lamentables de l’abandon progressif des repartions, de la renonciation au contrôle des armements, de l’évacuation anticipée de !u Rhénanie, de la reconnaissance de « l’égalité des droits », de la protestation platonique devant la dénonciation des clause» militaires du traité de Versailles, toutes renonciations piteuses constituant autant de défaites célébrées par des bulletins de victoire. Je rappelle seulement le souvenir le plus récent: XL Flandin revenant, après le coup du 7 mars 19JH, de Londres, où il n'avait recueilli que l’expression embarrassée de l’indifférence anglaise, monta au ("apitoie pour annoncer : « Je rapporte la paix». Il ne rapportait rien du tout, et lu paix, XL Albert Sarraul l'axait obtenue tout de suite, précaire, un acceptant l’humiliation....
La Vie nouvelle (1925-1940)

À propos

La Vie nouvelle est une revue protestante hebdomadaire, fondée à Montauban par le pasteur et journaliste Louis Lafon en 1893. Le journal fusionne avec Le Protestant en 1913 et paraît sous le titre Evangile et Liberté jusqu’en 1925, date à laquelle Louis Lafon lui redonne son titre initial : La Vie nouvelle.
 
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