Extrait du journal

L'Humanité raconte l'histoire d'un garçon de lavoir, parti en 1914 comme simple soldat, reve nu sous-lieutenant, à qui le ministère de la Guerre offre maintenant le grade de capitaine avec 1.400 francs par mois, plus une indemnité pour sa famille. Le garçon de lavoir, ajoute le journal com muniste, n'a pas répondu. Qu'on vienne au lavoir, il répondra à coups de battoir. Et c'est toute'sa conclusion. Mais si cette histoire est vraie, elle prouve que la « caste » des officiers est accessible aux garçons de lavoir. Et elle prouve surtout que les garçons de lavoir gagnent plus de 1.400 francs par mois, tellement plus qu'ils vous répondent à coups de battoir si vous leur proposez ce salaire dérisoire. Le « brave » capitaine Casiez... On se souvient de ce capitaine de gendarme rie dont la plate lâcheté s'appesantit, au ban quet de Saint-Nazaire, sur notre jeune ami Chiron, coupable de lèse-majesté à l'égard de Briand, forçant sous les coups le Camelot du Roi immobilisé par ses hommes à plier les genoux devant Sa Majesté de Toutes-Aides. L'autre jour, ce héros de la force publique, honneur du cadre des officiers de son arme, se faisait conduire en side-car dans le bourg de Montoir, quand il se trouva, soudain, nez à nez avec un taureau échappé. Notre matadore de vider aussitôt sa baignoire et de s'engouffrer dans la plus proche maison. Au premier étage seulement il recouvra, son courage et on put lie voir diriger... de la fenêtre,, les opérations.pour la capture du monstre. C'est que le taureau n'avait pas, comme le Camelot du Roi," le respect de l'uniforme et que le capitaine'Casiez, lui,. « avait'les foies ».-...