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L’Ami du peuple, 3 avril 1936

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L’Ami du peuple
3 avril 1936


Extrait du journal

En premier lieu, on fait remarquer, dans les milieux autorisés, que le Reich s’abstient soigneusement de parler d’assistance mutuelle. f e pacte de non-agression qu'il propose ne comporte que des négociations directes entre les Etats intéressés, en dehors de la Société des Nations. Toutes les suggestions du Führer tendent à la ruine de la S. D. N., même celle qui concerne le retour de l’Allemagne d Genève, puisqu'elle prévoit, comme condition préliminaire, la suppression de tout lien entre le Covenant et les traités de paix. L’acceptation des principes posés par Berlin, affirme-t-on. équivaudrait (i la mort de la Société des Nations et constituerait la condamnation définitive de la sécurité collective. En conséquence, on considère le plan du chancelier irrecevable....
L'Ami du peuple (1928-1937)

À propos

L’Ami du peuple est un quotidien français fondé par le parfumeur François Coty, en vue de contrebalancer l’influence de L’Humanité, qu’il jugeait « trop communiste ». Son très faible coût le destine aux classes moyennes, à la petite bourgeoisie, aux retraités et aux anciens combattants, un large groupe lui permettant d’atteindre un million de lecteurs en 1930, mais suscitant aussi l’hostilité d’autres journaux parisiens – qui vont poursuivre Coty, sans succès.
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