Extrait du journal

Plus que jamais nous proclamons qu’il faut qu'à quelque chose malheur soit bon. De quoi demain sera-t-il fait ? Nous le prévoyons moins qu’hier. Mais ce bruyant incident semble comporter bien des conclusions : Que la machine parlementaire tourne de plus en plus à contreviens du salut de la France ; que de vieux partis, prétendus modérés, ne savent plus en des circonstances aussi critiques que se déshonorer en la personne de leurs chefs jusqu'aujourd'hui respectés : que les Ligues pataugent quand elles prétendent agir sur le destin de ce pays sans faire de politique. 11 nous faut du simple et du neuf. Nous ne regretterons rien si de ce déblayage peut sortir à bref délai. en vue des élections qui nous seront, hélas, imposées, le grand parti réformiste unique, axé sur un programme résolument social, qui rassemblera tant de jeunes espoirs déçus, tant de jeunes énergies inemployées. Non seulement pour barrer la route au mois de mai prochain à l'internationale, prête à mettre ce pays à l’encan ; mais pour reconstruire la France selon une méthode que le Front Populaire est bien incapable de définir....