Extrait du journal

veaux se propage beaucoup moins, et se manifeste plus rarement sur la tourbe que sur les litières classiques. » La vraie manière d’employer la tourbe est d’en mettre sous l’animal une provision suffisante pour quinze jours; de la retourner soir et matin, après avoir enlevé à la fourche les dé jections, de façon à aérer les parties mouillées de purin ; de faire passer successivement de droite à gauche, de gauche à droite, d’avant en arrière, d’arrière en avant, les diverses parties de cette litière, de façon que toutes s’imprègnent uniformément dans le délai de 15 jours durant lequel elle res te sous l’animal. Au bout de ces quin ze jours, la litière est régulièrement humide sans laisser suinter le pu rin, et est bonne à porter à la fumière. » Ma fumière est couverte, avec aire étanche, et fosses à purin ; on ar rose périodiquement le tas, de façon que les fumiers,. ayant absorbé (ra bord par la disposition naturelle de la tourbe, une dose élevée de purin à l’é curie, en étant encore saturés, grâce aux arrosages, et n’étant exposé ni au lavage des eaux pluviales ni aux ardeurs excessives du soleil, se font très rapidement et complètement et sont d’une richesse supérieure, ainsi que le constatent les analyses faites aux laboratoires les plus compétents, notamment (pour les miens) au labo ratoire de l’Institut agronomique, il y a dix-huit mois environ. lia été établi...