Extrait du journal

supérieure de guerre a répandu à profusion dans l'armée le haut enseignement de guerre, qui nous faisait complètement défaut eu 1870, et livré une pléiade d’officiers breve tés, bien préparés pour seconder les géné raux, pour faire eux-mêmes d’excellents chefs... L’ennemi trouvera sur son chemin de grandes places fortes, et Paris forme un camp retranché formidable. La nation tout entière a été instruite pour la guerre. Nos officiers de réserve sont préparés à leur grand rôle. Dans le cadre des officiers de l’armée active, les inquiétudes suscitées par la délation disparaîtraient bien vite dans la vie émouvante de la guerre, au milieu des devoirs, des dangers communs, devant l’en thousiasme du pays révolté contre une agression inique, bien faite pour surexciter le cœur des officiers comme des soldats, des jeunes hommes comme des vieux... Qui oserait prédire qu’une guerre, pro longée avec cette énergie, tournerait néces sairement en faveur de l’agresseur ? Et nous avons mis les choses au pis ; nous avons noirci, à dessein, la situation, en supposant les débuts de la guerre malheureux. Mais rien n’indique qu’il en sera nécessairement ainsi, et que les chefs, bien préparés au-...