Extrait du journal

Il s'agit, on le devine, du Banc de sable, où une impôt taule population flottante rendait extrêmement dillivilc toute vérification du nombre des individus vaccinés. Il fallait cependant absolument protéger contre l’épidémie ces habitants dont les allées et j venues continuelles à travers les rues d'Hanoi risquaient d apporter dans nos murs le virus cholérique. La Municipalité, et en fou-1 carence le Bureau de I Hygiène, résolurent le problème de la façon suivante : aidés de 150 à 200 hommes de police, dirigés par à ou 6 européens, auquel s un plan d’action, avec croquis, avait été minutieusement expliqué, des groupes sanitaires, auquel des étudiants en médecine participèrent souvent, cernaient un village déterminé. L’opération se passait vers 3 heures du matin, c’est-à-dire au moment où l'obscurité permettait aux liciers «1 accomplir leur mission sans éveiller fat-, mention des habitants. Au petit jour, au moment où chaque villageois s’apprêtait à se rendre à ses occupations, il se heurtait à un îles postes de vaccination situé à chacune des issues du village et force lui était de prêtre son omoplate à la piqûre de l’aiguille bienfaisante....