Extrait du journal

Nous ne pouvons apprendre sans indignation que M. Tirard, qui a livré, le jour même des élections de la Commune, la mairie du 2e arrondissement aux insurgés du 18 mars, qui devaient plus lard devenir les incendiaires des 23, 21 et 25 mai,aosése présenter à la mairie de la Banque pour se placer à la tête de son arrondissement. V M. Tirard, fortement accusé d’avoir coopéré, en compagnie de son acolyte M. Loiseau-Pinson, teinturier, à la journée du 31 octobre, est un de ces prétendus conciliateurs qui, n’osant occuper à la Commune de Paris le poste qu’il avait sollicité des électeurs de son arrondissement, s’est placé, à Versailles, au premier rang de ces prétendus conciliateurs qui, suivant le mot de M. Tbiers, n’ont pu proposer au pouvoir exécutif une mesure qui n’eût pour but d'abaisser l’Assemblée nationale devant le pouvoir usurpateur de la Commune, né du plus infâme des guet-apens....