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L’Avenir républicain, 22 octobre 1875

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L’Avenir républicain
22 octobre 1875


Extrait du journal

U ne promesse du moins. Nous som mes en guerre, et je suis de ceux qui ne s’épargnent pas. 11 y a grand chance que je serai tué ; ça ne t’engagerait pas à Wand’chose. Moi mort, à toi sans contes te les vingt arpents «le pré. Si j’en reviens, ce sera plaisir d y voir paitre ensemble nos bestiaux. Dis, veux-tu ? . Sous ce naïf langage on sentait palpiter l’amour, un amour simple et fort comme celle qui l’avait inspiré, «tomme celui qui le ressentait. . , Tel fut probablement l’avis de Magdalena. Elle se redressa, l’œil maintenant fixé vers Hermann. — Te n’en serviras pas moins brave ment le pays ? — Au contraire. Hermann, voici ma main. Merci, Magdalena. Je suis tout à toi maintenant, et pour toujours....

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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