Extrait du journal

IMPORTANCE DE LA QUESTION SCOLAIRE Elles ne se sont jamais imposées d’une façon plus impérieuse. La jeune génération aura tant de périls à conjurer, tant de ruines à relever, tant de tâches nouvelles et tant de redressement à accomplir ! Elle est hélas décimée ; la guerre a multiplié les tombes, la natalité raréfie les berceaux. Double fléau dont on ne sait quel est celui qui est le plus gros de conséquences. Nous serions bien coupables si nous ne nous efforcions d’éduquer, d'instruire de notre mieux les enfants qui nous restent. Je suis invaincu que ce souci est partagé par des hommes de toutes les opinions et de toutes les confessions. Mais je n’ai pas étl surpris de voir la Fédération catholique de la Côte-d’Or mettre cet empressement à instituer un pareil débat. Si les catholiques n'étaient pas au premier rang de ceux qui cherchent à multiplier at à cerf actionner nos institutions scolaires, ils seraient infidèles à la tradition d’une Eglise qui pendant 1.500 ans, sans défaillance, sans se lasser ni se décourager jamais, a élevé à une plus hante culture notre peuple de Francs, et ils seraient indignes de leurs aînés qui, à l’heure même où je vous parle, instruisent à leurs frais — C’est une originalité qu’aucun autre parti encore n'a songé à nous disputer — les étudiante de cinq Universités catholiques, la moitié de la population des collèges et près d’un million des enfants des écoles primaires....