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Le Bien du peuple de Dijon, 30 janvier 1898

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Le Bien du peuple de Dijon
30 janvier 1898


Extrait du journal

Si la caisse a des membres honoraires, elle leur demandera une cotisation de 5, 10 ou 20 francs par an. Les membres participants, eux, verseront 50 centimes ou 1 franc par mois. Une caisse qui, la première année de sa fondation, pourrait disposer de quelques cents francs,, serait à même de rendre déjà de bien grands services. Chaque année on tâche d’avoir une petite réserve. Au bout de dix ans l’œuvre est détinitivent assise. Il y a vraiment là de quoi tenter les hommes de foi et de bonne volonté. Seulement qu’on n’admette que les personnes vraiment laborieuses et honnêtes. C’est, faute d’avoir observé cette règle que tant de sociétés de secours mutuels ont fait des pertes considérables et même ont sombré, dans les villes. Qu’on se rappelle que la religion est la base la plus docile, la seule vraie, de la fraternité et de la justice ; et qu’admettre dans une caisse de famille des matérialistes, des libres-penseurs, des francs-maçons : c’est y introduire la chicane, le désordre, le gaspillage et le vol. Ceux qui ont étudié ces choses...
Le bien du peuple de Dijon (1896-1914)

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