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Le Bien public, 13 août 1873

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Le Bien public
13 août 1873


Extrait du journal

Mais si le lendemain, ils reconnais sent qu’on les a trompés, si la stabilité ne vient pas, si le coup de force est un escamotage, si le pays reste agité, ils se fâchent, car, pour modestes et dé voués qu’ils sont, ils ne sont point sots ni aveugles. Leur mécontentement n’est pas tapageur ; mais il n’en est que plus dangereux. Cela s’appelle la désaffec tion. Vienne une crise, l’œuvre si ha bilement conçue s’écroule, sans que nul étende la main pour la soutenir. Nous le répéterons tous les jours : Rien ne pourra se faire de durable et de juste sans que le pays soit entendu....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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