Extrait du journal

Les feuilles cléricales rendent compte au jourd’hui de la séance de clôture de l’as semblée générale des ouvriers catholiques et publient la première partie du discours prononcé, à cette occasion, par le comte Albert do Mun. La Défense affirme que cette assemblée et le banquet • fraternel » qui l’a terminée ont été un glorieux spectacle • plus fortifiant et plus noble que celui de l’Exposition blême » — ce qui n'est pas peu dire, ^ y Toutefois, si nous avons bien lu le dis cours du comte de Mun, il parait que des divergences se sont produites dans rassem blée, que de vives discussions y ont prW' naissance. L’orateur, comme on peut le croire, glisse aussi légèrement que possible sur ce sujet. Que dire de l’interminable homélie du comte de Mun ? Jamais peut-être l’ancien cuirassier n’avait été aussi prétentieux, aussi confus, aussi vide. Des mots, encore des mots et toujours des mots. Pas 1 ombre d’un raisonnement. Le comte do Mun com mence par faire un éloge assez inattendu de l’Exposition à laquelle les délégués des cercles ouvriers ont consacré une visite. Puis, revenant aux saines doctrines de Wni ver s, il déclare que cette manifestation grandiose porte un redoutable danger avec elle. Nous aurions bien voulu connaître ce danger, mais l’orateur ee contente de le do...