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Le Clairon, 19 août 1889

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Le Clairon
19 août 1889


Extrait du journal

Exempts des terribles charges de la famille, n'ayant pas à supporter le fait du travail quotidien, libres des préoccupations politiques, sociales, philosophiques même qui tourmentent et obsèdent les autres hommes, goûtant les sécurités d’une foi qui a pénétré leur être, assurés d’un éternel repos nouveau succédant, au repos terrestre lorsque la mort, qui n’est pour eux qu’un changement d'appartement, viendra leur donner congé de leur palais épiscopal, certains que nulle preuve de leur illusion ne troublera leur chimérique espérance, maîtres de leur pensée, jouissant enfin, ce qui ne nous arrive guère, de l'instant présent, sans regret du passé, sans impatient désir de l’avenir, ces évêques, en vérité, sont les seuls qui connaissent le bnoiwMir sous le soleil! Etonnez-vous...
Clairon

À propos

Le Clairon est un quotidien d’extrême droite ayant paru entre 1889 et 1893. Il reprend le nom d’une publication royaliste paraissant entre 1881 et 1884, également utilisé par Déroulède comme titre d’un de ses Chants du soldat. Le fondateur de la Ligue des patriotes salue d’ailleurs la création du journal dans une lettre qui est publiée en « une » du premier numéro. Plus modéré à la fin qu’à ses débuts, le journal réapparaît brièvement en 1902 et arbore le sous-titre « organe du Bloc Républicain ».

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Données de classification
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