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Le Commerce, 29 septembre 1844

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Le Commerce
29 septembre 1844


Extrait du journal

réussi à é tou fier l’insurrection? peut-il répondre désormais de la conservation de notre établissement dans l’Océanie, menacé à la lois par l’esprit turbulent des insulaires et par les intrigues des agens anglais qui fournissent aux révoltés des chefs et des armes? Les pertes éprouvées par notre garnison sont-elles plus considérables encore que ne le faisait croire le rapport tronqué, publié sur lu combat de Mahahana? Le ministère qui a reçu des documents nombreux sur les événement de Taïti, pourrait sans aucun inconvénient répondre à ces questions; mais il se renferme dans un silence offensant pour le pays et qui ne peut avoir d’autre but que de lui faire accepter la réparation accordée au cabinet anglais. En tout cas, cet espoir est bien peu fondé. Il n’est personne en France qui ne comprenne que M. d’Aubigny a rempli un devoir impérieux en s’assurant de la personne du sieur Pritchard et que l’indemnité promise à ce personnage constitue une insulte à la dignité nationale. Meme silence du gouvernement au sujet du Maroc. Nos rien-...

À propos

Le Commerce fut un quotidien économique ayant paru sous la Monarchie de Juillet concomitamment à l’essor en France d’une moyenne bourgeoisie marchande. Fondé six ans après la Révolution de Juillet qui poussa Louis-Philippe d’Orléans sur le trône, le journal fut racheté un an après par le dramaturge Eugène de Lamerlière qui en fut le directeur de publication entre 1837 et 1840. Économique, politique et littéraire, il suivait l’actualité de la France sous Guizot notamment.

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Données de classification
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