Extrait du journal

Un pays, dans une telle situation, est vraiment un pays perdu ! Je le disais dernièrement : « Nous » n’avons plus à faire d’opposition ; la » république se charge elle même dû » sc détruire ! Mais U faut ajouter aujourd’hui : — « Quelle se hâte donc, car ce n’est pas seulemant elle-même qui se détruit, mais c’est la France qu’elle tue ! » Constitutionnellement, où est le pou voir ? Il est représenté par un président et par deux Chambres. Or, le président est aujourd’hui un vieillard gâteux, impuissant inerte, et les deux Chambres, l’une se dit infâme, et l’autre commet des faux. Tel est le bagage de la république ! Je mets au défi, qu’on trouve aujour d’hui une voix sincère qui se lève, pour rouver ce qui se passe ! on, il n’y en aura pas une ! Les gens eux-mêmes qui font le mé tier de tromper la bonne foi publique n’oseraient pas dire que ce qu’ils font est bien fait. Ils le font, parce que c’est dans leur nature mauvaise. Us le font, parce que c’est leur intérêt. Us le font, parce qu’ils quitteront demain le pouvoir, gorgés de faveurs et de bien-être. Mais, en réalité, ils nous méprisent cle les supporter! Prenons garde, maintenant, que le mépris ne s’étende. Est il possible de dire que le pays ou i! y a un chef du pouvoir gâteux, des députés infâmes et un Sénat faus saire, s’appelle la France ! Non, ce n’est-plus la France. C’est pourquoi il est temps que la France reparaisse et reprenne ses droits son honneur. Ernest Dréolle....