Extrait du journal
— El que faut-il faire pour cela ? — Une seule chose, avoir en moi une confiance entière, me remettre Fanfreluche, me le laisser emporter. Elle jeta un cri : — Jamais ! — Je vous le rapporterai dans deux jours avec votre brevet, et si je manque à ma parole, je jure de ne plus vous revoir, ce qui est pis que la mort; je jure d’aller moi-même à la Havane chercher un autre bichon ; je jure de renoncer à l'espoir de vous plaire. Que vous faut-il de plus? C'étaient là de puissantes garanties apparemment, car Mine de Itlbl garda son sérieux et réfléchit de nouveau. Il y eut encore un moment de silence, pendant lequel le comte se promenait examinant, l’une après l’autre, les mille futilités apportées par sa femme. — Eh bien ! dit-il, que décidez-vous ? — Eh bien ! monsieur, puisqu’il le faut, j’abandonnerai Fanfreluche à Mme de Montesson. — Ali ! bah ! s'écria-t-il, stupéfait, c’est impossible ! — Je le lui donne, mais je ne puis vous le remettre à vous, son enne mi, à vous qui, j’en suis sûre, n’èies pus étranger à cette intrigue, fl me faudrait un ami sûr, une personne digne du ce précieux dépôt, qui m’en répondit sur... sur... — Sur mon amour, murmura le chevalier, sur mon bonheur. — Sur son honneur, répéta la jeune femme avec inlenfion ; et où le trouverai-je, si... — Si je puis vous être utile, madame, interrompit M. de Milly, au com ble de la joie, disposez de moi. — Franchement, chevalier, c’est de l’héroïsme, car elle ne vous le pal donnera de sa vie. — Vous croyez, comte ? demanda-t-il avec un de ces airs que les fem mes apprécient et que les maiis ne devinent jamais. — Essayez, monsieur, essayez, continua la comtesse, mais songez a ce que je vous confie. * — Je vais m’armer pour cette croisade, madame ; je pars a I mst in , vous ne me reverrez que vainqueur et chargé des dépouilles de 1 enneui • — Et vous aussi, monsieur, vous parlez, je suppose. — J’y suis forcé, madame ; ne dois-je pas assister à cette grande ceio-...
À propos
Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.
En savoir plus Données de classification - de blot
- de montesson
- randoing
- langlais
- crosnier
- bailly
- levavasseur
- de sillery
- ali i
- drouyn de lhuys
- bourges
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- sébastopol
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