PRÉCÉDENT

Le Courrier de Bourges, 29 novembre 1861

SUIVANT

URL invalide

Le Courrier de Bourges
29 novembre 1861


Extrait du journal

misérable. Uoch l’enlaçait dans un filet de fer qui se rétrécissait do jour en jour. j 11 ordonna qu’ou fit entrer Liou. — On peut causer sûrement? demanda celui-ci d’un air un peu I brusque. C’était toujours sa première parole eu entrant. — On peut causer, répondit Lambert, i — Un de mes hommes a été suivi hier au soir, S — Ali ! i — Qu’cst-cc que cela veut dire? — Je n’en sais absolument rien, j — Cela m’étonne, i — La police est peut-être sur vos traces. I — Tu crois? ; — Je te dis que je u’en sais rien. Je suppose. — H n’importe; il faut que lu viennes chercher les diamants, | — Ali !... ils le gênent maintenant. El lu réduis ton prix?.., i — Tu me donneras cinquante mille francs. | — Au lieu de cent mille ; c’est uu joli rabais. Ll si je laissais la | juslice agir. | — Je le dénoncerais. Lambert ne pouvait s’empêcher de pâlir chaque fois que Roch | répétait celle menace. — Veux-tu vingt-cinq mille francs? deiuanda-i-il, tu les auras j loin de suite, à l’instant. | Le logeur hésita un moment. — Vingt-cinq mille francs, soit, répondit-il enfin. Apporte-les rue Jean-Paiu-Mollet ; les diamauts y seront jusqu’à midi... — C’est bien court, observa le marchand d’or. — Tant pi j ! passé cela, je les mets en sûreté... Si j’avais pu ta j voir plus tôt... — Tu pouvais venir. | — Eh ! je cours Paris depuis six heures du malin ; j’ai été du côté ! de la préfecture de police, et j’y ai laissé un homme. Je vais passer 1 le voir, et je rentre à la maison... C’est entendu, jusqu’à midi ! — J’y serai avant. L’ancien forçat sortit très-contrarié, tandis que Jacques Lambert i était vivement satisfait d’en être quitte à si bon compte ; vingt-cinq j mille francs pour près d’un million, cl un million auquel tenait 'honneur du deux maisons : celle du bijoutier Mégerin, et celle de...

À propos

Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.

En savoir plus
Données de classification
  • vuillefroy
  • duvergier
  • bayle-mouillard
  • de plener
  • just bernard
  • ricasoli
  • havas
  • france
  • paris
  • bourges
  • rome
  • allemagne
  • francfort
  • langlois
  • syrie
  • turin
  • vendôme
  • bt
  • cologne
  • reichsrath
  • département de l'agriculture