Extrait du journal

Venant après la conclusion de l’accord naval franco italien, ces débat5 parlementaires ne pourront que servir puissamment la cause sacrée de la paix. Celte cause exige évidemment qu’on lui fasse quelques sacrifices. Avant d’opposer leur signature au bas de l’accord dont je viens de parler, les diplomates italiens ont exigé de notre part des concessions qui n’étaient peutêtre pas toutes très justes et qui peuvent pa antre légèrement imprudentes à des nationalistes sourcil eux. Mais qui pourrait soutenir que ce soit ployer trop dur la bonne fortune, sinon de faire disparaître toute cause de friction entre nos voisins et nous, du moins de leur enlever tout prétexte à chicanes et manifestations de mauvaise humeur? Et n’est ce donc rien, non p us, que de rassurer nos amis d’Angleterre qui servaient d’intermédiaires a la conclusion de l'accord, sur nos intentions résolument pacifiques dont i> avaient, quelque temps, paru douter? Quelles concessions ne vaudrait point une franche et loyale réconciliation avec l’Allemagne qui scellerait définitivement la paix du monde ?...