Extrait du journal

A<- *■ ’ro redoublent. Il n est, pour s en convaincre, qu'a se reporter aux déclarations officielles des ministres britanniques. Il y a trois jours, Winston Churchill a pris la parole à un banquet auquel assistait l’ambassadeur des Etats-Unis. I a commencé par dire que rAngleterre était soumise « à un saut mortel si nous ne l’arrêtons pas » Ce qui, comme entrée de jeu n'est pas particulièrement rassurant. Plus, faisant allusion aux paroles et aux actes qui sont venus des EtatsUnis, il assure qu’ils « ont été pour nous comme un souffle de vie ». C'est un peu dans ces termes qu'on parle d’un moribond auquel un ballon d’oxygène parvient à rendre la respiration....