Extrait du journal

se fait point attendre. Et c'est ainsi que, le 26 avril 1923, le duc d'York, en franchissant le seuil de l'abbaye de Westminster, a pu dire à celle qu'il venait d'épouser : « Nous som mes partis pour lé bonheur... » Les années n'ont point démenti cette promesse. Leur résidence» qu'ils ont établie dans un simple et confortable hôtel de Piccadilly n'a rien d'un palais. C'est un foyer d'intimité ou règne la sérénité et la joie. L'un et l'autre se consa crent, avec cette ponctualité qui est la politesse des princes, aux multi ples devoirs sociaux que leur impose leur rang. La famille royale d'Angle terre vit, on le sait, en communion étroite et constante avec le peuple. Elle participe à ses allégresses et se penche sur ses misères. La nation la cons'dère comme son bien propre et s'intéresse passionnément à tous les menus incidents de son existence quotidienne. Le duc et la duchesse d'York possèdent mieux que quicon que l'art de se rendre populaires tant ils apportent de « gentillesse s>, si l'on . ose dire, de simplicité . et de bienveillance dans l'accomplisse ment du rôle représentatif auquel ils...