Extrait du journal

Nous vendons des canards de mère en fille... ma mère vendait le Journal de Marat et les Révolutions de Prudhonime, en 1794; elle prenait deux sous de plus, pour lire les nouvelles aux patriotes qui ne connaissaient pas leurs lettres. — J'ai vendu à mon tour le Père Duchéne et la Liberté, la Casquette de loutre et la Canaille, les Nouvelles à un sou le Tas et les Pommes de terre au Bois seau, des vrais journaux, ceux-là, bigrement en colère, et il n'y avait pas; d'heures perdues,—on en débitait toute la journée. Aujourd'hui, de neuf heures du matin à Ja...