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Le Figaro, 21 février 1885

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Le Figaro
21 février 1885


Extrait du journal

Un trembleur, que les dernières mani festations de la rue ont ému plus que de raison, est en train de l'aire, ses mailns. Un ami essaie de le rassurer. — Vous avez beau dire, mon cher, ré pond-il, mais je suis riche, et... . — Mais enfin... •— J'ai donné cet hiver mille francs au bureau de bienfaisance de mon arrondis sement .: vous comprenez, je dois être signa.lé-U . . Un artiste capillaire reçoit la visite d'une dame'qui lui demande une natte assortie à la couleur de ses cheveux, qui sont dit-elle, d'un blond vénitien. Ajoutons qu'elle fait dans le magasin beaucoup d'embarras qui ne plaisent pas outre mesure à l'artiste. Enfin celui-ci lui écrit un mot et une adresse en lui disant : — Je n'ai pas ici ce qui vous convient. Mais là, vous trouverez. C'était aux boulevards extérieurs. La dame, fort donnée, se trouve dovant-une laiterie-étable, dont la patronne lit la missive, et répond vivement : — Jamais! couper la queue de ma vache! lie Masque de fer....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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