Extrait du journal

Londres, 23 octobre. — Dès la re prise du débat,, aujourd'hui à la Chambre des Communes, M. Baldwin a souligné l'unanimité réalisée dans le pays et dans tout l'Empire par la politique du gouvernement dans la question éthiopienne. « Je tiens à tranquilliser l'assem blée sur ceci, a-t-il ajouté. Les criti ques du gouvernement peuvent faire croire qu'une manœuvre est tentée pour « passer derrière la Société des Nations ». Rien de semblable ne sera fait. Le règlement à la solution du quel la Chambre désire que nous consacrions toute notre attention, devra être équitable pour les trois parties : pour l'Italie, l'Afoyssiuie et la Société des Nations elle-même.» « Nous devons nous rappeler, a déclaré M. Baldwin, que la Ligue d'aujourd'hui ne jouit pas de toute la plénitude des pouvoirs envisagée par ses fondateurs. D'une part, elle a été abandonnée par trois des plus importantes puissances et a peut-...