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Le Figaro, 27 août 1897

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Le Figaro
27 août 1897


Extrait du journal

Ce "titre balzacien désigne quelques Pari siens de goût et non d'aventure ! Il n'a rien, que le mystère, de commun avec les amis de Ferragus. Et d'ailleurs, à notre époque, il sié rait mal de conspirer dans la nuit. Il est si fa cile de le faire au grand jour ! Donc ces XX ne sont point des aventuriers, bien au contraire. Ce sont de simples amis des livres qui, comme le chiffre l'indique, se sont réunis au nombre de vingt < pour l'amour de l'art' », c'est-à-dire pour l'amour des beaux livres. -Il s'agit donc de bibliophiles, c'est-à-dire de ces gens bizarres qui aiment à lire de la bonne littérature, imprimée sur de beau papier, avec de beaux caractères et ornée de belles images. Quel goût bizarre, n'est-il pas vrai ? Goût répandu pourtant, goût de délicats et d artistes, goût de gens fortunés surtout.. 1 il existait déjà trois sociétés de-bibliophilesen France : « les Bibliophiles français >, au...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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