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Le Français, 1 février 1884

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Le Français
1 février 1884


Extrait du journal

celui de la France qu’ils auront à saluer, et, de plus, le gouverne ment qu’elle promet à la France sera bien un gouvernement de pa cification, de conciliation. Ils ne sont pas des fanatiques qui aiment mieux, à la manière jacobine, la République que la France. Le Temps ne s'offensera donc pas, si nous renvoyons à ses amis l’invitation qu’il adresse aux nô tres. N’est-ce même pas un de nos devoirs, dans le péril où nous voyons notre pays avec la République ? Le na vire sur lequel le Temps nous prie de passer, et qui porterait avec nous et avec la République la fortune de la France, résiste mal au Ilot ; son flanc craque ; sa voile s’en va en lambeaux ; il menace de sombrer. Que les amis du Temps passent sur notre vaisseau ; ils y seront en sûreté, eux et la France; il est vaste ; le pilote qui le conduira ne leur est pas inconnu ; c’est un navire qui tiendra sagement et vaillamment la mer. Pourquoi, dans le danger, hésite raient-ils ? Auguste Boucher....

À propos

Lancé en 1868, Le Français était un quotidien à la fois catholique et libéral. Tirant à seulement 4 000 exemplaires, son lectorat est toutefois toujours resté très limité. Absorbé par Le Moniteur universel en 1887, le directeur du Français publie néanmoins quelques numéros en indépendant jusqu'en 1898, afin de conserver la propriété du titre.

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