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Le Français, 3 février 1884

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Le Français
3 février 1884


Extrait du journal

Cédant par inadvertance à la force de la vérité, M. le président du conseil n’a pu cacher à cette majorité qui le soutient si aveuglément au palais Bourbon le mal qui se dit d’elle. On vous accuse, lui a-t-il avoué, d’avoir « un esprit borné ». Encou ragé par l’exemple do M. Jules Ferry et n’etaut tenu â aucune gratitude, nous ne devons pas taire aux députés républicains le jugement que M. do Rochefort vient do porter sur eux. C’est à propos du discours do M. Clémenceau qu’il les apprécie. « Pour la première fois, depuis que les infirmes de la majorité promènent leurs goitres dans les bancs do la salle des séances, dit M. le marquis de Roche-...

À propos

Lancé en 1868, Le Français était un quotidien à la fois catholique et libéral. Tirant à seulement 4 000 exemplaires, son lectorat est toutefois toujours resté très limité. Absorbé par Le Moniteur universel en 1887, le directeur du Français publie néanmoins quelques numéros en indépendant jusqu'en 1898, afin de conserver la propriété du titre.

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