Extrait du journal

Alphand est toujours mort,– et M. Picard ue l'a pas encore remplacé. ,̃ Trois pontons recouverts" d'andrinople garni' de guirlandes de papier vert, qui avaient déjà fi-; guré au banquet des maires, lesdits pontons renfermant.quelques douzaines de figurants cbstû-: mes en clodoches romains et grecs aux casques. carnavalesques, des théories de jeunes personnes-: en robes aux couleurs tendres se trémoussant aux sons de trois orchestres barbares et cacophoniques, telle fut la grande fête nautique d'hier. Dans l'immense espace compris, entre le pont Alexandre III et le. pont d'Iéna ces trois pontons tirés par des remorqueurs poussifs se sont promenés trois fois, pendant qu'affairé et l'air rageur, le petit vapeur de la préfecture dé police bourdonnait autour, telle la mouche. du coche. La foule était nombreuse, malgré les cinq tickets qu'on exigeait à l'entrée et le prix élevé. de ceux-ci trente-cinq centimes; de deux heures à cinq heures, elle a curieusement contemplé les trois ibateaux que lui avait montrés M. Picard.. La foulé parisienne est bon enfant; elle .était; venue pour rire et contempler quelque chose, elle a ri du spectacle ridicule qui lui était offert et s'est payé la tête: des organisateurs de la piteuse cérémonie....