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Le Gaulois, 13 octobre 1900

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Le Gaulois
13 octobre 1900


Extrait du journal

Nous n'avons jamais pu ouvrir. etc. Cependant, M. Picard ayant- serré la. main au dernier invité, fit son entrée dans le grand salon et alla s'asseoir dans un fauteuil doré. L~ hasard me fit son voisin quand nous prîmes toua place pêle-mêle sur les banquettes de velours rouge. Un des sous-ordres de M. le commissaire fit alors signe au chef d'orchestre qu'il pouvait attaquer l'ouverture. Mais l'orchestre, exclusivement composé de grosses caisses et de tams-tams, répondit qu'il n'était pas prêt. M. Picard, qui venait d'enlever le coton de ses oreilles, sauva la situation avec un de ces mots heureux dont il a le aecret...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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