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Le Gaulois, 16 février 1880

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Le Gaulois
16 février 1880


Extrait du journal

Bourgeois ! oui ! le grand mot est lâché. Je Pavais sur le cœur/Puisqu'il est dit, je le maintiens; car il rend a merveille le dépit que vous m'avez causé en me dé cevant. Le bourgeois, monsieur, quand il atta que ou discute, manque de diverses qua lités qui sont : le savoir profond, la vail lance d'attitude, l'audace de logique. Il procède volontiers par chicanes, biais et crocs-en-jambe: Dieu me garde de trou ver toutes ces mauvaises façons chez vous! Mais enfin, je n'y trouve pas non plus les façons contraires assez accusées. ,]e vais me faire comprendre par des exemples. Je n'ai point ici le loisir de suivre le livre pied à pied, et la place me manque pour prouver tout ce que j'avance. Je suis forcé d'affirmer avec brutalité presque, et de donner seulement à l'appui de mon dire quelques raisons qui touchent au vif. Je vous en fais, monsieur et illustre maî tre, toutes mes excuses. La faute en est à...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Données de classification
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