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Le Gaulois, 17 septembre 1874

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Le Gaulois
17 septembre 1874


Extrait du journal

Vous ne soupçonnez pas de qui je veux parler. Ce n'est point, croyez-le, de M. Bruas, qui s'est voué au septennat pour le reste de ses jours ce n'est point du citoyen Maillé, qui. est bien ce qu'il parait être, et qui ne trompera point les espérances de ses quarante~-cinq mille électeurs. A coup sûr, je suis cent lieues de vouloir désigner le général de Chabaud La Tour. Je vous vois sourire; eh quoi! auriezvous trouvé? Vous pensez qu'il s'agit de ~M.Thiers'P–Nenni. De M.le duc de Broglie?–Pas précisément. –De M. Barthélémy Saint-Hilaire ? Pourquoi pas de M. Germain Casse?–Alors, c'est de M. Raoul Duval ? Non. De M. Rouher? Fi! Je vous !e donne en cent; je vous le donne en mille; il faut donner votre langue aux chiens. J'aurai plus tôt fait de 'vous apprendre, sans plus de détours, quel 'est mon bonapartiste....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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