Extrait du journal

s foule se précipita sur lui, l’Italien se réa dans un café dont les vitres, les glaces, les verres, les tables furent brisés. L’Italien fut délivré par la police; il avait le crâne fendu et respirait à peine. Dès neuf heures, le préfet se rendit à la divi sion pour s'entendre avec le général Daubigny, commandant la place, sur les mesures à prendre. Le 1er hussards, le 40e de ligue et les sapeurspompiers furent réquisitionnés et vinrent cerner les principaux quartiers. Le préfet et le général ont passé la unit à la division. Le maire et les adjoints et plusieurs conseillers municipaux sont en permanence à la mairie. Tous les commissaires font des rondes. Le procureur de la République siège au parquet. Tous les agents de la sûreté sont commandée pour surveiller les docks elles usines de la ban lieue. Le marchauJ da vin Carvin est mort ce matin. Marseille, 20 juin, 10 h. i|2. 11 y a actuellement à l’Hôtel-Dieu dix-sept blesses dont deux à l’agonie. On compte un mort à lTlôtel-Üieu, deux morts à la Morgue et un soldat du 42* de ligne mort. Un des individus frappes sur la place de la Douane, le sieur Bouteille, transporté chez lui, vient de mourir de» suites de ses blessures. 125 individus, Français et Italiens, arrêtés. Ce matin, on confinas à poursuivre liens isolés. Les mesures de précaution prises hier sont encore appliquées aujourd’hui, Marseille, 20 juin. I.e consul italien a fait afficher la prodamamation suivante rédigée en italien : « Proclamation vue et autorisée pour affi chage par le préfet. » Ouvriers italiens, » Des faits douloureux attristent depuis...