Extrait du journal

M. Henri Joly, dans ses Problèmes de science criminelle, en distingue de deux sortes : les violents et les passifs. « Les uns, dit-il, sont les résolus, les violents, les avides de jouissances grossières, les inventeurs de trucs savants ; ce sont évidemment les plus dangereux, et ce sont aussi ceux qui s'appliquent le plus à éviter la privation de la liberté ; aussi ne réussissent-ils que trop longtemps à demeurer impunis. Les autres sont ces êtres fatigués et finalement passifs qui se contentent de peu pourvu qu'ils ne travaillent pas. Ces derniers sont d'autant plus loin de redouter la cellule que pour eux elle n'est ni longue ni dure ni assez rigoureusement séparée » de jcelle des autres prisonniers. Aussi cherchent-ils souvent à jouir de la délicieuse paresse de la prison ; pour y entrer, ils brisent un réverbère ou insultent un agent...