Extrait du journal

Leur grand calcul était d'entraîner dans la lutte les masses ouvrières aigries par les amertumes d'un système social bâtard, amalgamant des survivances féodales aux servitudes modernes de l'industrialisation. Leurs appels à la révolte trouvaient un grand écho chez d'innombrables travailleurs, qu'une violence innée préparait mal anx solutions tempérées du syndicalisme, et chez qui on sentait bouillonner de furieuses ardeurs libertaires. Le jour où le trône s'écroulerait, toute une façade vermoulue tomberait en même temps. On ne ferait pas sa part à la révolution....