Extrait du journal

.des étables. et qu'on entend dans la cuisine de la ferme aller et venir de robustes filles chargées de piles d'assiettes, qu'on respire l'haleine grasse de la soupe aux choux qui mijote et où la louche se plantera comme un piquet dans de la glaise. Et quand on a le ventre plein, le cœur réjoui par le bon petit vin rose de derrière les fagots, 1 eau-de-vie de marc qui fleure le raisin, quand les cigares sont allumés, en attendant que la chaleur s'apaise, que les ombres s allongent pour repartir du pied gauche et brûler encore une douzaine de cartouches, les longues et alertes gaudrioles qui se dévident de l'un à l'autre, pétillent, s'achèvent en des salves bruyantes d'éclats de rire....