Extrait du journal

Ils ne sont guère qu'une poignée, fct ils mènent un tel tapage que l'on n'entend plus qu'eux. Ils pensent que leurs menaces et leurs cris terroriseront les uns, désorienteront les autres. Eux que nous avons vus ramper, se faire tout petits, fuir la lumière affectent de tenir maintenant le haut du pavé, prennent une mine provocante, multiplient les incidents. Leur violence froidement outrée, la vantardise agressive qu'ils étalent impunément soulèvent chez les bons citoyens un mépris désormais tout près de tourner en colère, mais il semble que ces énergumènes aillent exprès au-devant de ripostes inévitables qui pourraient n'être pas exemptes d'une certaine brutalité. Ils paraissent s'être donné pour tâche d'exaspérer tous ceux pour qui l'Alsace et la France ne sont qu'une seule et même patrie,...