Extrait du journal

« La visite que je fis le 15 avril à la villa Malta et la conversation que j'eus avec l'éminent diplomate, ami de notre pays, confirment ma conviction que ses propositions et son action tendaient à éviter de douloureuses complications sans toutefois léser les intérêts et les aspirations italiens. En me parlant de l'échec des négociations austro-italiennes, le prince de Bulow m'a exprimé d'une manière sincère et courtoise, sa douleur d'une rupture éventuelle des rapports amicaux de l'Allemagne et de l'Italie à laquelle l'unissent des liens personnels et une profonde affection. Une conversation que j'eus, le jour suivant au Sénat avec quelques collègues autorisés, a porté sur ces dispositions amicales du prince de Bulow et sur d'autres considérations relatives à la crise actuelle, mais sans aucun rapport avec ma conversation avec l'ambassadeur....