Extrait du journal

Le congrès* antifasciste qui vient de se terminer ira pas provoque, dans la nasse ouvrière, de véritable attention. Un sait pourquoi. Sous le couvert d'un comité d’organisation étendu à des personnalités diverses, comprenant des représentants de tous les partis — y compris des anarchistes ! — le Parti Communiste en avait pris la direction bijective. il en devait contrôler tous les débats et empenner, a tout prix, que ceux-ci ne tournent à se confusion. En fait, le congrès de Paris ne lut qu’une suite monotone de discours, une présentation de thèses bolchimiques, un appel a la réalisation d un iront antifasciste propre a plumer l'inoubliable voiaiilc. foute tentative de discussion fut sévèrement réprimée : les trotskistes furent expulsés, le délégué Amas, ayant critique la position du parti communiste allemand, ne dut son salut qu’a l'intervention du bureau qui se contenta de lui retirer la parole. Seul le député Bergery, bénéficiant, comme le dit à peu près l’ineffable Dormi, de la cote d'amour, réussit à préconiser un « front commun » antifasciste plus étendu. Mais on lui montra péremptoirement qu'il n'était pas à la page, qu'il ne devait pas abuser de 1 indulgence cet de ia sympathie de ses bons amis bolcheviques. Et ce fut tout....