Extrait du journal

Le plus grave des désaccords qui s'étalent élevés avait trait à l'emplacement que devra occuper le monument aux morts pour, la patrie quand les pqilus défileront. Alors que M. Clemenceau tenait expressément à ce que ce monument fût retiré de dessous l'Arc de Triomphe et transporté à l'extérieur, devant le bas-relief de Napoléon, M. Nénot, guidé par un sentiment purement artistique et tout d'harmonie, demandait, d'une façon non moins ferme, que l'allégorie fût déplacée de quelques mètres au moment du défilé et installée contre les deux piliers de gauche de l'Arc de Triomphe. L'honorable architecte alla même jusqu'à offrir sa démission « si on persistait vouloir ainsi briser l'effet décoratif de l'ensemble de la place de l'Etoile ». Finalement, NI. Clemenceau et M. Nénot tombèrent d'accord en transigeant l'un et l'autre le monument aux morts pour la patrie sera édifié, comme nous l'avons dit hier, sur une plate-forme. Ce sera un monument. mobile. Peu avant le défilé des troupes, il sera transporté assez loin de l'Arc de Triomphe, à l'angle de l'avenue des Champs-Elysées et de la place de l'Etoile, face à la tribune officielle....