Extrait du journal

-^Je ne savais que penser, quand, du fond d'un bois de sapins, nous vîmes accourir une multitude de jeunes gens, de jeunes, filles portant leurs plus beaux atours, et, au milieu des jeunes filles parées, une jeune mariée couronnée de fleurs et d'un voile blanc. C'était une noce prenant ses ébats. Sachant le passage d'automobilistes fameux, elle voulait nos compliments, comme gage de bonheur. Sans.se comprendre, on fraternise. Une bière de kwass est apportée on trinque, et, pour que la. fête soit complète, violons, violoncelles jouant une sérénade, to.ut un spectacle champêtre touchant et pittoresque, conduit suivant les usages, se déroule devant nos yeux. J'en sais plus d'un d'entre nous qui n'auraient pas demandé mieux que de s'ajouter à la fllle et aux garçons d'honneur pour danser un rigodon. Mais la soirée avance, et Cormier, déjà au volant, trépigne, cependant que Collignon a toutes les peines du monde à refuser des bouteilles de bière. Adieu, jeunes mariés 1 Les concurrents de Pékin-Paris emportent votre souvenir comme celui d'une des plus fraîches églogues de leur ,voyage 1...