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Le Matin, 9 mars 1904

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Le Matin
9 mars 1904


Extrait du journal

Les pouvoirs publics continuent de se taire, mais nous, hélas nous continue*Vüilà une ëtrangë et lugubre précipitation. Mais combien auraient été sauvés de ceux-là qui vont mourir, si les pouvoirs publics n'avaient point gardé un silence plus funèbre encore que le lamentable son de cette triste cloche que nous agitons aujourd'hui sur la ville ?. Oui, depuis le le,7 mars, nous avons vingt-cinq cas de fièvre typhoïde par jour alors que la troisième semaine de février, nous donnait quarante-cinq cas en tout, la semaine suivante comptait cent quarante et un cas, et la dernière semaine enfin, celle d'hier, nous en donne plus de cent cinquante Et les pouvoirs publics n'ont rien dit, les pouvoirs d'hygiène, les vôtèes, monsieur Monod, puisque vous êtes à la tête des séRvices d'hygiène de France. Non seulement vous ne prévenez pas le mal,mais vous ne prévenez pas du mal. Pour vous, il continue de ne pas exister. Et ce. pendant,, jamais crescendo plus rapide, plus foudroyant de l'épidémie n'ordonna d'agir avec plus de hâte.....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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