Extrait du journal

II n'y a plus aujourd'hui de reine des batailles.' Le canon et l'avion ont une action pour le moins égale à celle de la mitrailleuse, et Ie fusil n'existe plus. La victoire résulte de la combinaison de tous les moyens, et tantôt les uns, tantôt les autres jouent.dans le drame le rôle principal. La tache de l'infanterie, c'est encore, pour finir,- le mouvement en avant, la prise de possession du terrain ravagé- -par- pour cette fâche, l'infanterie est devenue tout un ensemble de moyens se mouvant et agissant ensemble chars d'assaut armes automatiques servies chacune par quelques hommes, mitrailleuses, canons légers de 37 millimètres, canons de tranchée, lance-grenades, avions de liaison, téléphones, appareils de télégraphie par le sol et de signalisation qptique, etc. De même, l'artillerie a cessé d'être seulement 3.000 ou 4.000 canons de 75. Elle s'est augmentée d'une multitude de canons lourds de tous calibres, et encore d'avions d'observation, d'antennes de té;ég.raphie sans fil, de postes de sondage météorologiques, de sections de reliérage par observation terrestre ou par le son, de sections topographiques, de canevas de tir, etc.. Ah nous sommes loin du temps où savoir si la batterie serait à quatre ou six pièces apparaissait comme le fin du fin...