Extrait du journal

Mussolini est comme ce campagnard vigoureux, sain, robuste, dont la maison est Impeccablement propre, dont le village est admirablement tenu, et qui suppose, dans ces conditions; n'avoir rien à redouter du choléra sévissant dans les régions voisines. Hélas il n'y a pas de distance pour le choléra. On ne reste pas toujours sur ses terres. Le jour où on doit ,mettre le pied dehors, où on doit entrer en contact avec l'extérieur, le fléau manifeste sa présence et, s'il ne vous atteint pas, vous, il atteint » des gens proches de vous, des parents, des amis, des clients. Indirectement, il fait sentir sa griffe mortelle. On ne joue pas avec le feu, même quand on vit dans une piscine. Peut-être Mussolini, qui est un pur Latin, a-t-il commis cette faute essentiellement latine de croire aux mots, aux assurances verbales, aux simagrées flatteuses que ses pires ennemis lui prodi- t guatent....