Extrait du journal

vernement allemand, dès que celui-ci prétendit en exercer, que désormais nous pratiquerions une.politique de réciprocité rigoureuse concernant les prisonniers de .guerre. Aujourd'hui, la question des échangés et du rapatriement est exploitée par les Allemands avec un rare cynisme et un esprit de duLorsque cette question se .posa, lorsque nos amis suisses, avec une loyauté parfaite, s'efforcèrent de la résoudre, Berlin, dans un sentiment qui correspond à la mentalité du hobereau hostile é l'égalité, exigea le rapatriement des officiers, de tous les officiers sans distinction, et il émit la prétention de procéder à des échanges non pas par catégories, mais par personnes. Il a tenté cent* fois ainsi, depuis le début de la guerre, tantôt par propositions, tantôt par insinuations, tantôt en faisant intervenir certains prisonniers eux-mêmes près de leurs familles, d'obtenir des avantages pour des individus. La France n'entendait évidemment pas de la même façon la solution de la question, Enlace d'un gouvernement de mauvaise foi qui ne respecte pas le droit, encore moins la parole donnée, elle devait bien se garder de s'engager à la légère et surtout éviter les pièges que lui tendait Un ennemi dont on sait qu'il ne s'intéresse qu'à des privilégiés et prêt à protiter de toute interprétation de texte imprécis. Les négociations, qui étaient sur le point d'aboutir, qui auraient abouti depuis longtemps si la France avait en face d'elle un adversaire loyal et humain, ont ainsi traîné. Elles sont actuellement reprises et conduites par deux délégués du gouvernement français à Berne, ainsi que l'a déclaré M. Ignace, sous-secrétaire d'Etat à l'une des dernières séances....